Category Archives: gags

The Google Toolbar and the Russian mafia

It can sometimes be fun to do computer support for your close family (or similar life-having, non-technical people):

– can you have a look at my computer ? It says something new about Sidevski… or some similar polish/russian name.

Sidevski ? Don’t know what that is. Maybe you mean Kaspersky ? Perhaps an antivirus warning… or ad, or spyware?

– No, that was more like Sidevski. Here, look.

– Oh, the Google Toolbar in your browser. Holly crap, you meant THAT and THAT?!

A good laugh.

Hadopi…trerie

Je n’ai jamais parlé de la loi Hadopi ici : son absurdité est avérée, comme l’était celle de la loi DADVSI qui l’a précédée, d’autres en parlent très bien et je n’ai rien à ajouter à la polémique qui changerait quoi que ce soit à la question ; la loi vient d’être adoptée (ce qui ne faisait aucun doute) et sera inapplicable, comme beaucoup d’autres (dont la DADVSI, donc).

Mais là tout de même, on atteint des sommets proprement inimaginables : « pour contester une sanction de la HADOPI, un internaute devra envoyer son disque dur pour qu’il soit vérifié ».

Il serait temps que nos décideurs (les politiques mais pas qu’eux, j’ai en ce moment l’occasion de le constater chez mon employeur) entrent dans le XXe siècle ; à défaut du XXIe, ça serait au moins un début.

Il est peut-être bon de rappeler que la loi Hadopi s’appuie sur les conclusions du rapport Olivennes (d’ailleurs co-rédigé avec l’organisme de tutelle de mon employeur…) qui, s’il a recommandé effectivement la mise en place de filtrage (impraticable de manière efficace), n’a pas poussé la stupidité jusqu’à réclamer les disques durs en cas de contestation…

T’es pété ?

  • 1878 – l’école nationale supérieure des télécommunications est créée. Il s’agit d’une émanation des PTT.
  • années 80-90 – les PTT donnent naissance à France Télécom, l’école tombe (pour quelques années seulement) dans le giron de cette dernière ; l’école est désignée par son acronyme ENST ou le surnom de Sup Télécom.
  • fin des années 90 – pour mettre fin à la confusion entre les deux noms ENST/Sup Télécom, l’école prend un nouveau nom : Télécom Paris.
  • fin 2007 – pour mettre fin à la confusion entre les trois noms ENST/Sup Télécom/Télécom Paris, l’école prend un nouveau nom : Télécom ParisTech. C’est l’élément phare de la stratégie 2008-2012 du Groupe des Ecoles des Télécommunications, qui pour sa part prend le nom d’Institut Télécom (communiqué en PDF) afin de mettre fin à la confusion entre son nom unique.
  • 2012 – pour mettre fin à la confusion entre les quatre noms ENST/Sup Télécom/Télécom Paris/Télécom ParisTech, l’école prend un nouveau nom : ParisTech Télécom. C’est l’élément phare de la stratégie 2012-2016. Cela permet, au passage, de mettre fin à l’abbréviation TPT à la sonorité désastreuse. L’abbréviation du nom de l’école sera désormais PTT. La boucle est bouclée !

Voilà.

Et il paraît aussi qu’il va exister des adresses email avec le nouveau nom.

Aïe phone

Le feuilleton de l’iPhone n’en finit pas.

Quand une boite psychorigide rencontre une autre boite psychorigide, que se racontent-elles ? Des histoires de boites psychorigides. Résultat : le père Noël risque de ne pas avoir le droit de distribuer l’iPhone dans notre beau pays le 25 décembre. Quel dommage.

Tout ça à cause de la vilaine loi française qui protège (un peu) le consommateur de téléphonie, et risque de perturber les gentils accords commerciaux passés par Apple avec AT&T. Je ne peux pas m’empêcher de trouver tout cela assez rigolo.

Cela change un peu de la loi DADVSI où Apple avait réussi, avant le vote, à faire sauter la clause d’interopérabilité qui gênait fortement son business iTunes.

Déni de service sur composteur

On se plaint parfois de la sécurité défaillante de certains systèmes informatiques, mais ce n’est pas forcément mieux dans la vie réelle.

Ainsi, c’est tout à fait involontairement que j’ai mis en panne un composteur d’autobus parisien en y insérant un ticket légèrement humide en raison de la pluie. Le ticket n’est jamais ressorti, la conception du composteur compte apparemment un peu trop sur une flexibilité parfaite du ticket cartonné. Mais l’appareil n’est pas si mal conçu que ça : il a immédiatement allumé une lampe rouge et affiché un message recommandant de s’adresser au conducteur…