On a pu (et on va encore probablement, en raison de la grève du 18 octobre prochain) lire beaucoup de choses contradictoires car généralement partiales sur les régimes spéciaux de retraites. Je n’y connais pas grand chose, mais j’ai trouvé cette semaine dans le courrier des lecteurs de la Vie du Rail (n° 3123) un résumé du financement des retraites SNCF, en réponse à un lecteur qui trouvait peu clair un article précédent sur la question :
« la possibilité de partir à la retraite à 50 ou 55 ans est effectivement entièrement financée par les cotisations de l’entreprise qui ont un taux de 34,45 %, très supérieur à celui du privé. C’est le coût de la spécificité du régime. Quant à la garantie d’équilibre financier assurée par l’Etat (article 30 du cahier des charges), elle compense le déficit démographique entre retraités et actifs, comme cela se fait pour les agriculteurs, les marins… En 2006, le montant global des pensions a représenté 4,750 milliards d’euros financés à hauteur de 7,85 % par les salariés, 38,15 % par l’entreprise, 54 % par la contribution d’équilibre de l’Etat (2,636 milliards) »
Résumé pour gens pressés : le régime des cheminots est en gros déficit, à cause du grand nombre de retraités ; c’est le contribuable qui comble la différence. Le départ en retraite à 50 ou 55 ans n’est pour rien dans cette histoire.
C’est moi ou tes deux dernières phrases sont contradictoires ?
OB : s’il y a une contradiction, elle n’est qu’apparente, voir l’explication détaillée que je cite.
la différence c’est 5 années de retraite à payer, 5 années ou le cheminot ne cotise plus pour les retraités et ou il faut le payer en tant que retraité.
Il coute a la collectivité et ne cotise pas, alors un peu que la retraite a 50 ou 55 ans ca fait une différence.