(suite de la saison 5)
Vous vous souvenez de l’épisode précédent, où l’assemblée générale de copropriété avait voté la signature d’une convention avec un nouvel opérateur d’immeuble, SFR.
Ensuite, rien pendant près de 6 mois.
Jusqu’à ce que j”entreprenne d’appeler, le 3 juin dernier, le syndic pour m’enquérir de l’avancement du dossier.
Le responsable du suivi de l’immeuble ayant quitté le syndic, et les dossiers n’ayant pas été transmis correctement à son successeur, la convention fibre a été enterrée ou perdue, bref, oubliée jusqu’à ce que je m’en inquiète.
Après quelques jours d’attente sans nouvelle, j’ai dû passer en mode “harcèlement”, c’est à dire en gros 4 relances téléphoniques et 2 emails pour obtenir une réponse. Le syndic a fini par recontacter SFR pour récupérer un nouveau contrat, le remplir, le signer et l’envoyer.
J’ai alors pris soin de donner mon numéro de téléphone portable au syndic en lui disant que je prenais tout en charge pour les visites. Pour le dire moins diplomatiquement : faire ce qui théoriquement relève de son boulot. Curieusement, cela semble avoir accéléré les opérations. C’était bien le but.
C’est donc hier 24 juin que je reçois, impromptu, un coup de fil d’une des entreprises responsables pour SFR des visites de repérage avant pose de la fibre, qui me proposait de passer immédiatement, 20 à 30 minutes plus tard. Inutile de dire qu’après 5 ans d’attente, on fait tout pour ne pas louper un tel rendez-vous. Par chance cela tombait dans mes horaires de disponibilité.
En quoi consiste une visite de repérage ?
– passer en revue, immeuble par immeuble et étage par étage, le nombre d’appartements à desservir et l’emplacement des placards et gaines techniques (principalement courants faibles : télécoms et câble télévision) pour y poser le câblage vertical fibre et les raccordements vers les appartements, et réaliser des schémas succincts de chaque pallier : couloir, appartements, ascenseur, escalier, placards.
– repérer au sous-sol les arrivées eau, égouts et/ou France Télécom pour identifier les points d’adduction (arrivée des fibres depuis l’extérieur) existants et possibles ;
– repérer les passages de câbles existants ou à poser pour pouvoir y installer de nouveaux câbles reliant le point d’adduction choisi aux gaines techniques des différents immeubles, et en faire un schéma. Chez nous, la liaison entre les deux immeubles est possible via un parking souterrain ;
– trouver un emplacement pour la pose du “point de mutualisation” où les fibres des différents opérateurs parviennent avant de desservir les étages. Chez SFR cela se concrétise par la pose de 3 petits coffrets dans les parties communes ;
– réaliser des photographies de tous les emplacements stratégiques suscités, ainsi que des plans d’évacuation incendie des sous-sols et rez-de-chaussée qui permettent d’avoir des plans exacts et relativement détaillés ;
– consigner le tout dans un rapport écrit (incluant un état des lieux avant travaux), qui servira de document de référence aux installateurs.
Note amusante, le point d’adduction choisi par SFR est le point d’arrivée des câbles France Télécom, alors que Free avait choisi d’arriver par les égouts, dans le “local eau” de la copropriété. Le point de mutualisation ne sera donc pas posé à côté de l’arrivée fibre Free horizontale.
Toute l’opération de repérage a pris un peu plus d’une heure pour une copropriété de 34 appartements, pendant laquelle il a fallu accompagner l’intervenant pour le guider dans sa visite.
Le délai annoncé avant pose est d’environ 3 à 5 semaines.
On m’a dit qu’avec un peu de chance cela sera peut-être possible avant le 14 juillet…
Jje croise les doigts, je touche du bois, j’ai préparé les cierges et j’immole chaque soir des paquets IPv4 et IPv6 sur un bûcher de jeunes commutateurs réseau.