Microsoft, ce rétrovisionnaire

Septembre 2009 : Microsoft voudrait faire découvrir à ses ingénieurs système qu’on peut administrer ses serveurs à distance. Heureusement que je suis assis !

Microsoft says remote server management requires an internal culture shift.: Microsoft Data Center Battles Server Hugging.

Way to go, folks! You’re only just about 20 years behind the competition, keep up the good work and you’ll be doing just fine.

On notera tout de même la jolie expression de server hugging désignant le fait de se rendre devant une machine.

Bon, blague à part, c’est pas gentil de se moquer. Qu’est ce qui existe aujourd’hui que ne sait pas faire Microsoft et qu’on pourrait leur donner comme objectif pour dans 20 ans ? L’absence de virus ? Une petite partie des fonctions de ZFS ?

3 thoughts on “Microsoft, ce rétrovisionnaire”

  1. OB : tu as tout à fait raison de le souligner : ver Morris, 1988, preuve de concept des débordements de buffer (mise à la retraite immédiate de gets(3)).

    Microsoft n’a commencé à s’intéresser à la question qu’aux alentours de 1996-1998 (pour que les débordements aient un intérêt, il faut disposer au moins 1) des processus, 2) de l’isolation entre eux, 3) d’un système multi-utilisateurs, et Microsoft n’avait pas encore inventé tout ça). Ils avaient donc environ 12 ans d’avance sur leur retard de 20 🙂

    PS : Unix était ex-aequo avec VMS sur ce coup-là car si je me souviens bien (ça serait à vérifier), le ver Morris était multi-plateformes.

  2. Heureusement qu’on a l’Internet :

    a computer could be infected multiple times and each additional process would slow the machine down, eventually to the point of being unusable. The main body of the worm could only infect DEC VAX machines running 4BSD, and Sun 3 systems.

    [http://en.wikipedia.org/wiki/Morris_worm]

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