Category Archives: Weberies 2.0

Mozilla 24

Épisode précédent ici.

Pour ceux qui ne se sont pas inscrits ou n’avaient pas la possibilité de venir, ce sera accessible en ligne et en direct ici, ça commence cette nuit à 5 heures du matin (heure de Paris), ça continue jusqu’à dimanche même heure… d’où l’astucieux intitulé de la conférence :-).

Sur le Standblog, le plus récent billet de Tristan Nitot sur le sujet ; son interview figure en page d’accueil de Ecrans.fr.

Je reviendrai ultérieurement sur les éléments techniques de la retransmission entre Paris et le Japon, il y a des choses à dire. Une transmission DV intercontinentale en direct et en duplex est un brin plus exigeante qu’une vulgaire vidéo en Flash sur un site de partage, même le banal câblage ethernet local a son importance !

Mise à jour : une faute de frappe renvoyait l’URL standblog sur un typosquatter. Oups.

web social ouvert contre vie privée

Une initiative récente, A Bill of Rights for the Social Web, tente de répondre à l’expansion des sites où le contenu est produit par les utilisateurs. L’an dernier par exemple, ce fut une guéguerre entre Flickr et Zoomr sur la migration des données des utilisateurs d’un service à l’autre. Plus récemment, c’est le réseau Facebook qui est soupçonné de vouloir constituer une sorte de « web fermé » prenant en otage les utilisateurs et leurs données. En effet, les pages Facebook ne sont accessibles qu’aux abonnés Facebook.

On trouve chez Biologeek une bonne traduction et analyse de ce « Bill of Rights ». J’y reviens plus bas.

De son côté, Facebook a annoncé récemment l’accès public aux profils de ses utilisateurs, mesure peut-être destinée à rassurer les inquiets, mais aussi à accroître le nombre d’incitations à y ouvrir un compte. Cela ne correspond pas exactement à ce que demande le « Bill of Rights », mais cela répond à l’accusation de fermeture.

Là où le bât blesse, c’est que cela va dans le sens d’une exposition accrue des données personnelles des utilisateurs, plus ou moins à leur insu.

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Rapleaf, agrégateur marketing

Je viens de lire un article intéressant sur une société appelée Rapleaf, expliquant comment cette société exploite les traces informatiques que nous laissons un peu partout (notamment, mais pas seulement, sur Internet) et dont je parlais dans mes billets sur Facebook et le web history de Google. Rapleaf eux-mêmes donnent plus de détails dans un article tout récent de leur blog sur les méthodes qu’ils utilisent, rendu nécessaire par les réactions de panique de certains utilisateurs ciblés par leurs outils (50 millions à l’heure actuelle, quelques centaines de milliers supplémentaires chaque jour).

Point à noter : de la même manière que dans la fonction web history de Google, la tendance nouvelle (assez inattendue) est de laisser l’utilisateur accéder directement aux données le concernant… allez voir la page d’accueil de Rapleaf, c’est révélateur : c’est tout simplement une page de moteur de recherche d’e-mail.

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Google, Gmail et la fonction “web history”

Ayant un compte Gmail, dont l’utilisation nécessite l’activation des cookies sur le navigateur, je savais que par ce biais Google pouvait associer mes recherches web via google.fr ou google.com à mon compte Gmail, que ces recherches soient effectuées depuis chez moi, depuis mon travail ou depuis tout endroit d’où je me connecte sur mon compte Gmail.

Utilisant une extension affichant le PageRank (le « poids » sur Internet de la page en cours de consultation, évalué par Google, qui sert directement à classer les résultats des recherches), je savais également que pour obtenir cette information, mon navigateur fournit à Google toutes les adresses web que je visite (comme le font également les fonctions type “Find Related Pages” que proposent certaines extensions pour les navigateurs Mozilla et Opera). Et je savais donc que, comme les résultats de recherche, tout cela pouvait être relié à mon compte Gmail, et aux adresses IP que j’utilise.

Je me rassurais en me disant qu’il y a une nuance entre pouvoir faire et faire.

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Mozilla24 à l’ENST samedi prochain

Mozilla 24 - Worldwide Community Event

C’est l’ENST qui, le samedi 15 septembre, va accueillir les interventions européennes de Mozilla24, comme l’annonce Tristan Nitot sur son blog. Les autres sites sont au Japon (Tokyo), en Thaïlande (Bangkok) et aux USA (Palto-Alto, Californie).

Pour la petite histoire, la transmission vidéo sera assurée par le logiciel dvts. dvts encapsule la vidéo DV (le format des caméscopes numériques) pour l’envoyer en IP, dans notre cas de Paris au Japon, avec un débit conséquent : 30 Mb/s. Du Japon, tout cela sera remouliné dans des formats plus légers à destination des internautes.

De la visioconférence planétaire de super luxe, avec des intervenants de qualité !

(bannières ici, si vous voulez en parler sur votre site)

HTTP et TLS, la RFC méconnue…

Parfois, on apprend des choses en lisant les docs, notamment la section qui indique les nouveautés de la dernière version d’un logiciel.

En lisant celles d’Apache 2.2, je tombe ainsi sur l’extrait suivant :

mod_ssl

Le support de RFC 2817, a été ajouté, ce qui permet de passer d’une connexion en clair au cryptage TLS.

Autrement dit, il serait possible de se débarrasser des ennuyeux https:// (sites sécurisés par SSL), en mettant tout en http:// et en laissant le serveur et le navigateur se débrouiller pour négocier tout ce qu’il faut, comme cela se fait déjà pour la plupart des autres protocoles (SMTP, LDAP, POP, IMAP…). Avantage supplémentaire, plus besoin d’avoir une adresse IP distincte pour chaque site https, une des grosses contraintes de SSL tel qu’il est utilisé actuellement. Un vieux rêve de webmaster.

Sauf que. En allant lire la documentation du module concerné, on est vite refroidi :

In Apache 2.1 and later, SSLEngine can be set to optional. This enables support for RFC 2817, Upgrading to TLS Within HTTP/1.1. At this time no web browsers support RFC 2817.

La RFC en question date de 2000. Il a donc fallu environ 7 ans pour que ce soit mis en oeuvre dans le serveur web le plus populaire. Reste à espérer qu’il ne faudra pas 7 ans de plus pour que ce soit intégré dans les navigateurs !

Il semblerait que ce soit prévu pour la version 3 de Firefox 🙂

Bleu d’Auvergne à 11 heures

Google Maps, nettement distancé l’an dernier par le Géoportail de l’IGN qui propose une couverture complète de la France avec une résolution acceptable, a repris l’avantage sur une région qui m’intéresse particulièrement, avec des données toutes fraîches. L’IGN avec sa nouvelle version reste en tête sur la précision de la cartographie grâce à ses cartes au 1:25000, mais est toujours largué concernant la lourdeur de son interface web.

Google nous permet donc de contempler cette brochette d’autorails X73500 au dépôt de Clermont-Ferrand (voici quelques photos de vues au sol du même type de matériel). En bas de l’image, le connaisseur humera la bonne odeur d’un autre bleu défraîchi, un X2800 (série en cours de radiation après 50 ans de service) servi avec son accompagnement de remorques.

Non loin de là, plus à l’ouest, les amateurs de nature ou de TDF peuvent admirer le Puy de Dôme à une saison différente. En remontant vers le nord (prévoir 2 à 3 heures de marche), le randonneur atteindra le point de séparation des saisons et des résolutions satellites.

Facebook, marché de dupes ?

Comme tout le monde en ce moment, invité par des amis, j’ai voulu essayer Facebook, le dernier réseau social à la mode. Je ne rentrerai pas dans les détails de ce qu’est un réseau social, allez y jeter un coup d’oeil vous-mêmes : l’inscription y est maintenant libre. Au départ, que du classique : renseignement de son profil personnel, échange de messages, liens entre amis, constitution de groupes…

La grande innovation de Facebook sur ses prédécesseurs, c’est la possibilité pour des tiers d’y créer des « applications » qui s’intègrent au site et aux comptes des utilisateurs qui le souhaitent. N’importe qui peut les programmer, les spécifications complètes sont publiées.

À peine arrivé, je découvre une bière offerte par un ami via l’application « Happy Hour ». Ludique : il s’agit de recevoir des boissons virtuelles de ses copains, et d’en offrir en retour. Sympa et sans conséquence, en apparence. La première chose à faire pour participer à la beuverie, c’est d’accepter l’activation de cette application, ce qui nécessite de répondre aux questions suivantes :

Allow this application to…

  Know who I am and access my information
  Put a box in my profile
  Place a link in my left-hand navigation
  Publish stories in my News Feed and Mini-Feed
  Place a link below the profile picture on any profile

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120 grammes de concentré de technologie téléphonique

Qui s’imagine après avoir lu le titre que je vais parler de l’iPhone ? Je ne sais même pas à quoi vous faites allusion, d’abord. Jamais entendu ce nom-là.

Après quelques années de services que je ne peux décemment pas qualifier de « bons et loyaux », j’ai fini par remplacer mon (premier) téléphone portable, un Sony-Ericsson T68i. Un joli petit téléphone qui fonctionnait lentement, mais très correctement. Sauf pour téléphoner. Après quelques semaines d’utilisation, en 2003, j’ai la naïveté de croire que mon exemplaire est défectueux et je l’envoie au SAV, qui comme tout SAV efficace me le rend exactement dans le même état après deux semaines d’attente : difficultés fréquentes pour établir une communication, même (surtout) dans des conditions de très bonne réception, en pleine ville. Et si par erreur la communication passe, c’est alors le micro qui baisse les bras. Un peu déprimant, quand on a la joie d’établir finalement une communication après 20 ou 30 essais infructueux, d’entendre à l’autre bout : « Allo ? Allo ? Aaaaalllloooo ?… Alloooooo ? » suivi d’un raccrochage, alors qu’on est en train de s’époumoner pour se faire entendre. Une collègue, victime du même modèle nanti des mêmes symptômes, a fini par le donner à son fils afin qu’il l’achève dans d’atroces et méritées souffrances, ce qui fut fait prestement. De l’intérêt d’avoir des enfants.

J’ai tenu quatre ans comme ça, avec ce téléphone qui faisait presque tout sauf la téléphonie. Consolation : je n’ai que très rarement dépassé mon mini-forfait mensuel de 45 minutes. Tant pis pour mon opérateur, il n’avait qu’à bien choisir les modèles proposés.

« On a eu beaucoup de problèmes avec le T68i », m’expliquait donc le vendeur du magasin où j’ai procédé la semaine dernière à l’achat du jouet de remplacement, nanti d’un bon paquet de points de fidélité, et jurant que mon choix ne se porterait pas sur la même marque.

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Yslow, petite sucrerie pour l’été

Voici Yslow (on admire le jeu de mot), une extension Firefox proposée par Yahoo developer network qui analyse la page courante pour vous dire comment accélérer votre site.

Par exemple, sur la page d’accueil de ce blog qu’il note C(79), Yslow recommande aimablement ceci (en donnant à la page une note sur chacun des points) :

 

  • A 1. Make fewer HTTP requests
  • F 2. Use a CDN
  • F 3. Add an Expires header
  • B 4. Gzip components
  • A 5. Put CSS at the top
  • A 6. Move scripts to the bottom
  • A 7. Avoid CSS expressions
  • n/a 8. Make JS and CSS external
  • A 9. Reduce DNS lookups
  • A 10. Minify JS
  • A 11. Avoid redirects
  • A 12. Remove duplicate scripts
  • F 13. Configure ETags

Les conseils sont plus détaillés que cela mais passent assez mal au copier-coller, je vous conseille d’essayer vous-mêmes…

Mise à jour : une étude plus détaillée ici.