T’es pété ?

  • 1878 – l’école nationale supérieure des télécommunications est créée. Il s’agit d’une émanation des PTT.
  • années 80-90 – les PTT donnent naissance à France Télécom, l’école tombe (pour quelques années seulement) dans le giron de cette dernière ; l’école est désignée par son acronyme ENST ou le surnom de Sup Télécom.
  • fin des années 90 – pour mettre fin à la confusion entre les deux noms ENST/Sup Télécom, l’école prend un nouveau nom : Télécom Paris.
  • fin 2007 – pour mettre fin à la confusion entre les trois noms ENST/Sup Télécom/Télécom Paris, l’école prend un nouveau nom : Télécom ParisTech. C’est l’élément phare de la stratégie 2008-2012 du Groupe des Ecoles des Télécommunications, qui pour sa part prend le nom d’Institut Télécom (communiqué en PDF) afin de mettre fin à la confusion entre son nom unique.
  • 2012 – pour mettre fin à la confusion entre les quatre noms ENST/Sup Télécom/Télécom Paris/Télécom ParisTech, l’école prend un nouveau nom : ParisTech Télécom. C’est l’élément phare de la stratégie 2012-2016. Cela permet, au passage, de mettre fin à l’abbréviation TPT à la sonorité désastreuse. L’abbréviation du nom de l’école sera désormais PTT. La boucle est bouclée !

Voilà.

Et il paraît aussi qu’il va exister des adresses email avec le nouveau nom.

6 thoughts on “T’es pété ?”

  1. En tant qu’ancien de “TELECOM Ecole de Management” (ex “INT Management”, ex “INT Gestion”) tu ne peux pas savoir comment ces changements à répétition m’attristent. Ah pardon, INT devient “TELECOM & Management SudParis”. Pitoyable.

  2. olive : d’autant que le dernier changement de nom de l’INT remonte à cet été… deux changements en moins de 6 mois, c’est une sorte de record…

  3. Je trouve ça un peu triste au fond. Et je me demande dans quel monde ces gens-là vivent (pourtant, il n’a pas l’air si éloigné du mien), pour penser que ça puisse vraiment changer quelque chose, agir à l’encontre de la majorité des élèves et anciens élèves, et espérer faire de Télécom un futur campus international (genre VirginiaTech & C°, on sent l’inspiration). Zut à la fin, c’est avec des cours de qualité qu’on fait une bonne école, pas avec une marque – et ce n’est pas parce que l’ENSTBr et l’INT changent de nom que les taupins les choisiront plus après les concours (clairement, l’ENSTBr souffre d’être une des régions les plus mal vues de France, avec une réputation de temps pourri, et l’INT d’être une école de second rang car elle organise ses propres oraux – ça n’a rien à voir avec leur nom, et qu’on soit d’accord avec ces préjugés ou non, ce n’est pas un sigle commun qui y changera quelque chose).

    Eventuellement avec un diplôme commun, comme Supelec je crois, on pourrait commencer à y croire. Pfff, quel gaspillage d’énergies qui pourraient être bien mieux employées…

  4. Gabriel : à ce propos, Supélec a 2 autres noms courants : école supérieure d’électricité ou ESE, depuis des dizaines d’années. Apparemment ça ne leur a jamais posé de problème métaphysique.

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